Ce projet de piscine olympique porté par Val Parisis est demeuré très vague, et malgré nos multiples demandes, Madame la maire n’a pas voulu nous communiquer les données qui nous semblent pourtant d’une importance capitale avant d’engager un projet si couteux en termes budgétaires, mais également très sensible au plan environnemental.
Retrouvez ici le courrier que nous avons adressé à M. le Commissaire Enquêteur. Vous avez jusqu’à ce soir minuit pour vous exprimer dans le cadre de cette enquête publique qui doit permettre l’urbanisation de la zone AU1, jusqu’ici restée un espace vert. Il vous faut écrire à l’adresse suivante : enquetepublique@saint-leu-la-foret.fr
Vous pouvez également vous rendre en mairie et rencontrer M. le commissaire enquêteur cet après-midi de 14h à 17h, salle de la Rotonde, et consigner vos remarques directement sur le registre.
N’hésitez pas à vous appuyer sur notre contribution (lien ci-dessus) ou celles déjà déposées par les saint-loupiens ( avis déposés par mail ).
L’association des Amis des Cèdres a également publié sur sa page facebook sa propre contribution, qui s’intéresse à des points que nous n’avons pas forcément relevés, tant le dossier est dense et présenté de manière peu accessible. Pour le trouver, utiliser directement notre lien ( car bonne chance sur le site de la ville!)
Notre conclusion est la suivante :
Devant la difficulté (du fait des manques signalés ci-dessus) de nous assurer que le projet s’inscrit dans une démarche parfaitement responsable du point de vue environnemental, économique, social, et soucieux de nous assurer que ce centre aquatique ne rejoindra pas le cortège funeste des désastres économiques et écologiques qu’a pu engendrer dans le passé l’aveuglement olympique, nous considérons qu’accorder un avis favorable à cette modification, en l’état, serait une erreur.
Avant d’acter cette modification (qui serait le feu vert pour un projet monté sans concertation avec les habitants), il nous semble absolument nécessaire que l’ensemble des habitants de Saint-Leu et Taverny soient invités à une véritable concertation sur l’opportunité d’un tel projet, ainsi que sur son impact environnemental. Cette zone de la trame verte a besoin d’une valorisation et elle peut constituer un carrefour pour les cheminements piéton et cycliste entre les villes du Plessis-Bouchard, Franconville, Beauchamp, Taverny et Saint-Leu, en connectant Taverny et Saint-Leu à la plaine de Boissy, notamment grâce au pont désaffecté qui enjambe, non loin, l’A115. Le projet de centre aquatique Olympique n’est pas indispensable à cet aménagement, ni à la valorisation du secteur voulue par le PADD (plan d’aménagement et de développement durable) et les OAP (orientations d’aménagement et de programmation) actuels du Plan Local d’Urbanisme en vigueur.
Pourquoi une piscine sur des espaces propres et naturels?
Un tel équipement est un investissement coûteux et une perte constante de dépenses de fonctionnement pour les collectivités.
Ne pouvait on pas implanter cet équipement dans un endroit qui n’était pas un espace naturel (il y a sur Taverny des friches polluées abandonnées depuis des années). La grandeur serait de dépolluer ces espaces pour y implanter des équipements publics, valoriser sans détruire.
À force de sacrifier des espaces naturels pour des équipements qui n’apporte rien en terme écologique nous allons tous dans le mur, les pour et les contre. Personne n’apprend des conditions actuelles que nous ne pouvons plus ignorer.
Personne n’observe, plus personne ne comprend son environnement.
L’intelligence serait de travailler sur des projets qui preserve notre environnement et profite au plus grand nombre sur le temps long.